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La pulsion de mort ou la tendance au retour à l’état originel. En fait, pulsion de vie et de mort ne prennent sens que l'une par rapport à l'autre, pense Salem : l'intrication se fait par l'intermédiaire de l'objet, et pour avoir un bon fonctionnel pulsionnel, il faut que la pulsion de vie soit employée à « lier la pulsion de mort »[15]. Soulignons d'emblée le réalisme du propos freudien. Je me propose de ne pas affronter la Pulsion (Tribe en all.) Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. La dernière théorie des pulsions oppose les pulsions de vie (Éros) et les pulsions de mort (Thanatos). C’est une part de nous qui dirige notre comportement de manière inconsciente à la recherche de ce plaisir. Nous vous recommandons donc de consulter votre médecin de confiance. PULSION DE VIE, PULSION DE MORT. Phase phallique : le plaisir s’obtient en urinant, grâce à la sensation plaisante que cela produit. 72 Eros et pulsion de mort. Mais plus étroitement, le mot pulsion vient de la traduction allemande Trieb. "Les deux types de pulsion qu'a établis Freud sont connus sous le nom de "pulsion de vie" ou "Eros", et "pulsion de mort" ou "Thanatos". La libido et le plaisir Même si la libido et le plaisir sexuel sont deux choses que nous associons facilement, ce qui est sûr, c'est que pour Freud, le plaisir va plus loin. Enfin, le Surmoi est similaire au Moi, même s’il accorde une grande importance à la moralité. Dans la genèse de l'idée d'une pulsion de mort chez Freud, Jacques Sédat note qu'il faut remonter plus haut dans les travaux de Freud, jusqu'aux années 1907-1909, c'est-à-dire au moment du débat avec Jung sur la question de la libido auquel participait aussi la psychanalyste Sabina Spielrein, auteur d'un texte paru en 1912 sur « La destruction comme cause du devenir » (Die Destruktion als Ursache des Werdens)[11],[12]. La sociotropie, quand s'impliquer trop avec les autres finit mal, Timidité ou mutisme sélectif ? La Dermatillomanie ou Trouble d’Excoriation : Qu’est-ce que c’est ? La pulsion est une force biologique inconsciente qui, agissant de façon permanente, suscite une certaine conduite. Celles qui nous invitent à tomber amoureux-ses et à nous reproduire, à nous connecter avec les autres. Cela aboutit naturellement aux célèbres pulsions sexuelles que Freud décrit dans son ouvrage « La morale sexuelle civilisée et la maladie nerveuse des temps modernes ». De la pulsion au sinthome. L'enfant est un être agit pas ses pulsions et lorsqu'il va grandir, l'une des "missions" parentales sera de l'aider à canaliser, différer, intégrer et transformer ses pulsions en une modalité d'action acceptable dans la société. Ainsi, il a bien intériorisé toutes les normes et les valeurs qui règnent dans la société et qui s’apprennent grâce au contact et à l’interaction avec d’autres personnes. Phase orale : le plaisir s’obtient via la bouche. À la suite de la théorisation de l’inconscient, le thème axé sur la pulsion est le plus connu, du moins pour les conceptions freudiennes. La pulsion de mort apparaît alors comme l'impossibilité de profiter du hasard des rencontres, comme une défense de l'intégrité narcissique qui est une forme de la pulsion de mort. Prenez le cas banal d'une situation accidentogène lambda, en voiture sur la route. Pulsion de mort : Pulsion de mort: Sources : Sur les pulsions : Sur les pulsions: Emilia Dengerfeld - "La pêche à la pensée", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 26 mai 2006. Chap 2, Freud La théorie des pulsions Pour introduire sa théorie des pulsions, Freud récapitule les différentes tâches des 3 instances. Dans le Ça se trouve le début du plaisir, ou ce que l’on peut considérer comme un plaisir immédiat. Lorsqu'elle se trouve en partie « défléchie vers l'extérieur », elle se fait pulsion de destruction ; elle apparaît sous forme de pulsion d'emprise ou de volonté de puissance : c'est le sadisme proprement dit, tandis que « le masochisme érogène originaire » reste pour sa part « à l'intérieur »[14]. Pontalis, « La pulsion et son objet-source. - quand Freud a isolé le masochisme primordial, il l'a incarné précisément dans un jeu de l'enfance - Ce jeu de la bobine s'accompagne d 'une vocalisation [fort/da] - Dans cette opposition phonématique, l'enfant transcende . Pour Freud, la libido est présente dans les différentes étapes du développement de l’être humain, mais d’une manière différente. 1953 - Les écrits techniques de Freud - 195 - [L'issue masochiste, et la pulsion de mort] Elle se situe au point de jonction entre l'imaginaire et le symbolique. Par exemple, si on s’obstine à obtenir du plaisir au travers de la bouche en phase orale, il nous sera très difficile de laisser cela de côté pour nous submerger complètement dans la phase suivante. D’autre part, ne ressent-on pas de plaisir en dégustant un délicieux dessert ? C'est en 1915 que Freud donne la définition de la pulsion comme concept limite entre le psychique et le somatique dans son écrit métapsychologique Pulsions et destins des pulsions[3]: « Le concept de pulsion nous apparaît comme un concept limite entre le psychique et le somatique, comme le représentant psychique des excitations issues de l'intérieur du corps et parvenant au psychisme, comme mesure de l'exigence de travail qui est imposé au psychique en conséquence de sa liaison au corporel. D'après Michèle Porte, le troisième pas, par lequel Freud continue d'élargir son domaine jusqu'à un dualisme de vaste dimension, — sans toutefois abandonner les acquis antérieurs d'une dimension moindre — consiste en l'instauration des pulsions de vie et de mort[10]. Cela aurait à voir avec la tendance à réduire le niveau d'excitation à zéro. Quelques clés pour différencier les deux. Le concept de pulsion de vie est l'un des concepts les plus importants de la . D'après le Vocabulaire de la psychanalyse, les pulsions de vie, qui correspondent à une grande catégorie de pulsions, tendent à « constituer des unités toujours plus grandes et à les maintenir » : elles englobent les pulsions sexuelles ainsi que les pulsions d'auto-conservation[16]. 8 Place des Martyrs de l’Occupation psychanalyse, schizoanalyse, Freud, pulsion de mort. Le but de toute vie est la mort, telle est la conclusion que nous pouvons tirer de l'analyse freudienne de la compulsion de répétition. “La transposition ainsi exécutée de la libido comme objet en libido narcissique implique manifestement une résignation de buts sexuels, une désexualisation et, par conséquent, une chance de sublimation.”. Comme le relèvent Laplanche et Pontalis, Freud indique effectivement dans ses dernières formulations (Abrégé de psychanalyse, 1938) que « le principe sous-jacent aux pulsions de vie est un principe de liaison »[16]. L'invention de la pulsion de mort-Jean Guillaumin 2000 Création ou découverte due au génie spéculatif et clinique d'un Freud vieillissant arrivé au sommet de sa pensée, la pulsion de mort est devenue rapidement un enjeu théorique entre les analystes, tandis que les praticiens y puisaient des raisons d'approfondir des problèmes fondamentaux. « Pour Freud, la pulsion de mort, c'est la pulsion par excellence, […] celle qui maintient les hommes dans un état antérieur à la civilisation, un état . Il existe un bon nombre de préceptes, de doctrines et de théories dans le domaine de la psychanalyse. Cette démarche implique que la pulsion de mort et le masochisme soient des aspects de chaque pulsion. Freud a beaucoup choqué ses contemporains lorsqu'il a montré, en se référant à sa pratique thérapeutique, la place majeure de la pulsion sexuelle dans la vie humaine et son rôle essentiel dans l'émergence des souffrances psychiques. J'ajoute aussi que le concept de "Violence fondamentale" de Jean Bergeret entre ici dans la conception de l'intrication pulsion de vie/pulsion de mort. Mais personne, semble-t-il, ne se satisfait de cette idée. Il . Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle. Lacan, pour sa part, est porté par un « pousse-à-l'unarisme ». Freud nous explique dans sa théorie des pulsions et de l' angoisse . Pour Freud, la pulsion est un processus dynamique désignant la limite entre le psychique et le somatique. Ces trois axes sont notamment « l’élargissement du concept de la sexualité », « l’instauration du narcissisme » et enfin « l’affirmation du caractère régressif des pulsions ». La « pulsion de vie » (Lebenstrieb) ou « Éros » est, selon Isaac Salem, l'une des deux pulsions fondamentales décrites par Freud dans Au-delà du principe de plaisir en 1920, elle s'oppose à la pulsion de mort [15]. La pulsion de vie, également désignée par le terme d'Eros, englobe à la fois les pulsions sexuelles, mais aussi les pulsions d'auto-conservation*, c'est-à-dire ces pulsions qui nous poussent à rester en vie, à nous protéger des menaces extérieures. La théorie des pulsions évolue chez Sigmund Freud tout au long de son œuvre, ponctuée de plusieurs moments et d'ouvrages décisifs, des Trois essais sur la théorie sexuelle de 1905 jusqu'au tournant de 1920, que signifie Au-delà du principe de plaisir et où apparaît la pulsion de mort, en passant par l'instauration du narcissisme (Pour introduire le narcissisme, 1914) et les textes métapsychologiques de 1915. Par exemple, si j’ai soif, je vais me servir une bière fraîche. Dans l'alliage d'Éros et de Thanatos, la pulsion de mort correspondrait dans toute pulsion à une tendance dominante, la « dé-mixtion » ou « dé-liaison », c'est-à-dire la dissociation[14]. Face à cela, il a fait la différence entre deux types de pulsions : la pulsion de vie et la pulsion de mort. La première notion a été évoquée par Freud dans son ouvrage « Au-delà du principe de plaisir ». 1953 - Les écrits techniques de Freud - 195 - [L'issue masochiste, et la pulsion de mort] Elle se situe au point de jonction entre l'imaginaire et le symbolique. Pulsion de mort, pulsion de vie; de Freud à Jung. Qu’est-ce que le préconscient dans notre quotidien ? Pour définir la pulsion, il est important de revenir à la racine du mot. » Dans Malaise dans la civilisation (1929), Freud se demandait laquelle des pulsions, de vie ou de mort, finirait par l'emporter. Après avoir donné sa définition de la pulsion, Freud énumère et définit dans le même texte de 1915, Pulsions et destins des pulsions, les quatre caractéristiques de la pulsion[5] : Freud écrit en 1908 dans La morale sexuelle civilisée et la maladie nerveuse des temps modernes : « La révolution psychanalytique est celle de la “pulsion sexuelle” — ou plus exactement : des pulsions sexuelles, car l'investigation analytique enseigne que la pulsion sexuelle est assemblage de nombreux composants, des pulsions partielles »[6]. Avant de constituer l'axe de la théorie psychanalytique, le conflit entre les pulsions de vie et les pulsions de mort, entre Eros et Thanatos, a été incarné par l'individu Freud : dans sa névrose et ses idées obsédantes, dans les rêves qui alimentent son auto-analyse, dans ses deuils et ses passions amicales, dans la souffrance de son corps. Le mécanisme propre à la pulsion de mort est la compulsion de répétition, sa manifestation directe est l'agressivité. Selon Élisabeth Roudinesco et Michel Plon, le choix de la traduction en français de l'allemand Trieb par « pulsion » (mot dérivé du latin pulsio qui apparaît en 1625 et désigne l'action de pousser) permettait d'éviter la confusion avec « instinct » et « tendance »[1]. QU'EST-CE QUE LA PULSION DE VIE - PULSION DE MORT ? Le concept de pulsion de mort, élaboré par Freud, dans Au-delà du principe de plaisir (1920), constitue un élément fondamental du grand remaniement, qu'il opère lui-même, de la théorie psychanalytique. Ce double aspect de la jouissance est aussi ce qui se trouve dans la notion d'intrication entre pulsion de vie et pulsion de mort chez Freud. La pulsion de vie se rattache à l' instinct sexuel : la sexualité est le moyen par lequel les espèces se reproduisent. - quand Freud a isolé le masochisme primordial, il l'a incarné précisément dans un jeu de l'enfance - Ce jeu de la bobine s'accompagne d 'une vocalisation [fort/da] - Dans cette opposition phonématique, l'enfant transcende . La vie, chemin de la mort. Ou en se réchauffant près d’un feu en hiver ? La conceptualisation de cette expression a connu des théories en cascade depuis son apparition. 9 différences entre la maladie d'Alzheimer et la démence frontotemporale. 2 Ceux qui contestent la thèse de Lacan lui accordent, du bout des lèvres, sa façon de traduire en terme de signifiant la notion freudienne de Vorstellungsrepräsantanz, comme étant le représentant de la représentation, dont Freud nous dit que c'est lui qui est refoulé de la pulsion. Phase anale : on contrôle le sphincter et la défécation, activité liée au plaisir et à la sexualité. La pulsion de mort va à contre courant du principe de plaisir, elle oeuvre silencieusement et désorganise le fonctionnement psychique. Pulsions de vie et pulsion de mort. Pour mieux saisir de quoi il est question, nous suggérons, dans un premier temps, de revenir à l'origine de leur émergence conceptuelle. Le ça tend à satisfaire les besoin innés de l'individu, il "néglige les dangers et la conservation de la vie". Je fais référence ici à la pulsion de vie et à la pulsion de mort si chère à FREUD et à notre grand ami Michel ONFRAY (Michou pour les intimes). A aucun moment ils ne peuvent servir à poser des diagnostics ou à remplacer le travail d'un professionnel. Pulsion de vie, pulsion de mort, quelle en est, au juste, la définition ? Cette structure se compose de trois éléments : le Ça, le Moi et le Surmoi. La faim méritait à peine… Lire la suite Le ça est un principe de Plaisir. Si la pulsion de mort de Freud a un sens, ce ne peut être que celui de la mort de l'inconscient, notre objet psychique. Freud aurait distingué trois « pas » successifs dans la théorie des pulsions : « l'élargissement du concept de la sexualité », « l'instauration du narcissisme » et « l'affirmation du caractère régressif des pulsions »[8]. Cela arrive lorsqu’il existe un type d’obsession qui empêche les choses de continuer à progresser comme elles devraient le faire. Une actualité de la pulsion : l'érotisme maternel. 1968, « Pulsions et destins des pulsions », traduit par J. Laplanche et J.-B. Qu'est-ce qu'un traumatisme développemental ? Le concept de réalité psychique : quelle utilité ? Cependant, selon Freud, la libido peut parfois stagner, ou autrement dit, ne pas suivre son flux naturel. Un changement apparut en 1920 dans la doctrine freudienne, avec la parution de son ouvrage Au-delà du principe de plaisir. La dernière modification de cette page a été faite le 10 octobre 2021 à 20:35. En psychanalyse, le mot pulsion (du latin pulsio : action de pousser, pellere, pulsum) est la traduction de l'allemand Trieb (substantif de genre masculin, issu du verbe treiben d'origine germanique). La pulsion de mort trouve son élaboration par intrication avec les pulsions de vie, sous forme de pulsions destructrices, de violence, de sado-masochisme. Agressivité - Violence - Ambivalence ; pulsion de vie, pulsion de mort. La pulsion de mort se réfère à une tendance dominante amenant à la dissociation tandis que les pulsions de vie désignent les pulsions sexuelles et les pulsions d’auto-conservation. Le premier dualisme est celui des pulsions sexuelles et des pulsions du moi ou d'auto-conservation, lesquelles « pulsions d'auto-conservation » correspondent, selon Laplanche et Pontalis, à des grands besoins comme la faim et la nécessité de s'alimenter : la pulsion sexuelle se détache des fonctions d'autoconservation sur lesquelles elle s'étaye d'abord[2]. La pulsion : un processus dynamique d’une dualité constante, Refoulement originaire : conceptions freudienne et lacanienne, Effet Tetris : un mal-être caractérisé par des hallucinations, Le désir, une notion philosophique et psychique, Le refoulement dans la théorie psychanalytique, un mécanisme de défense. Elle inclut les impulsions associées à la destruction et à l'agressivité. Qu'est-ce que la méthode socratique et comment s'applique-t-elle en psychologie ? Freud utilise le terme grec d'Eros pour signifier l'amour (Eros étant le dieu de l'amour) mais aussi les pulsions de vie, c'est-à-dire les pulsions d'autoconservation et les pulsions . Je peux avoir intériorisé cette vision et me sentir coupable. Aux commencements, il n'y avait que faim et amour (Liebe) (Freud, 1910i/1993, p. 182). Les pulsions de vie tendent à constituer des unités toujours plus grandes et à les maintenir. Hikikomori : syndrome de retrait social lié à la culture japonaise, L’expérience subjective du vide, expérience pathologique douloureuse, Râler Contre son Conjoint – Comprendre pour Mieux Arrêter. En 1920, Freud introduit le concept de pulsion de mort, Thanatos, qui aurait pour but la décharge immédiate de l'excitation. La poussée désigne le moteur de l’activité psychique. Il l'oppose aux pulsions de vie et fait de cette dualité le couple fondamental sur lequel repose toute la théorie pulsionnelle. Présentation du numéro Pulsion de vie, mais quelle vie, quand le vivant se caractérise plus par la cessation de ses fonctions - la mort - que par leur existence (Canguilhem) et qu'un vitalisme triomphant a pu recouvrir ce paradoxe ? L'expression originaire de la violence - étymologiquement « violentia : abus de la force » -, dans sa polysémie, peut s'analyser en termes scientifiques et métapsychologiques. Type de pulsion postulé par Sigmund Freud en 1920, la pulsion de mort concurrence les pulsions de vie (pulsion d'autoconservation et pulsions sexuelles) ou Éros, poursuivant des buts contraires.Cette notion introduite dans la seconde topique a explicitement été inspirée d'un texte de Sabina Spielrein ("Die Destruktion als Werdens" in Jahrbuch der Psychoanalyse, IV, 1912). Syndrome confusionnel : comment le traiter . Comme nous avons pu le voir, le père de la psychanalyse ne concevait pas la libido de la même manière qu’on le fait aujourd’hui. Elle est d'abord l'expression, issue d'une haine primaire, d'une action naturelle, l'agressivité, devant être orientée . La violence fondamentale selon lui serait un instinct, dépourvu de haine et d'amour, basé uniquement sur l'autoconservation, qui pousserait l'individu à anéantir l'autre pour pouvoir survivre. De ce point de vue, la pulsion de mort paraît être la pulsion la plus impossible à dire, une pulsion sans nom, sinon sans objet nommé comme tel. Combien de temps dure une analyse psychanalytique ? Il s'agit aussi de la tendance à détruire la vie. Il s'agit à ce moment-là de comprendre que la contrainte de répétition va au-delà du principe de plaisir, comme c'est le cas dans les rêves post-traumatiques, dans certains jeux compulsifs de l'enfant (Fort-da), voire dans les résistances des analysés au transfert dans la cure[14]. sans écho dans une écriture théâtrale héritée de Biichner. Par rapport à la relation d'objet, Klein considère en effet que « les pulsions de mort participent de l'origine de la vie »[17], de même que du côté de l'organisme et dans le registre de l'angoisse, elles aident le sujet à s'installer dans la position dépressive[17]. « La pulsion de mort dans la théorie de la pulsion sexuelle » (1984 conférence /1986 publication), dans Jean Laplanche. Psychanalyste – Psychothérapeute Du point de vue économique, la libido est, selon Laplanche et Pontalis, l'énergie unique, dont Freud postule l'existence « dans les vicissitudes de la pulsion sexuelle »[7]. Eros et Pulsion de Mort. vers la pulsion de vie, et d'autoconservation, rien dans la chimie, la biologie et la physique ne permet de confirmer l'existence d'une pulsion de mort. La pulsion de vie se rattache à l' instinct sexuel : la sexualité est le moyen par lequel les espèces se reproduisent. Du point de vue dynamique, la pulsion sexuelle est l'un des pôles du conflit psychique : c'est sur elle que s'exerce l'action du refoulement dans l'inconscient[7]. Freud évoque donc la pulsion de mort (« Thanatos », terme qui reste toutefois absent du texte freudien lui-même[13]) pour la première fois en 1920 dans Au-delà du principe de plaisir ; selon Pierre Delion, il l'évoque « par la négative » en l'opposant à la pulsion de vie (Éros), il écrit : « L'opposition entre pulsions du Moi (de mort) et pulsions sexuelles (de vie) deviendrait alors caduque en même temps que la contrainte de répétition perdrait la signification qui lui a été attribuée »[14]. Sédat constate qu'on retrouvera « des traces de ce texte dans les propos de Freud sur la pulsion de mort, quand il écrira les deux derniers chapitres de « Au-delà du principe de plaisir », en juin-juillet 1920 »[12]. Nous considérons ainsi la persistance du dualisme chez Freud, malgré ses évolutions, comme une résistance à une évidence moniste qui s'impose, et par ailleurs, comme son traitement. L'enfant est un être agit pas ses pulsions et lorsqu'il va grandir, l'une des "missions" parentales sera de l'aider à canaliser, différer, intégrer et transformer ses pulsions en une modalité d'action acceptable dans la société. Cette inhibition de la pulsion quant au but, c'est-à-dire sa sublimation, déséquilibre les rapports entre « pulsions de vie » et « pulsions de mort » : la sublimation produit en effet un affaiblissement de l'Eros, qui se traduit par un phénomène de désunion pulsionnelle (état de déséquilibre en lui-même). Pink Freud - Sigmund Freud: Freud cherche à concilier deux postulats : la prévalence de la pulsion de mort, et le dualisme entre pulsions de vie et de mort La faim méritait à peine… Lire la suite La notion de la pulsion de mort ou des pulsions de mort est en discussion sur sa valeur conceptuelle et opératoire depuis qu'elle a été formulée par Freud en 1920 pour rendre compte de la clinique de la répétition et des traumas. L'ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub . Parmi les pulsions sexuelles, précise Salem, il faut compter aussi les « motions pulsionnelles inhibées quant au but et sublimées »[15]. Ils montrent que Freud a bien raison de dire que la tâche de la civilisation est de trouver le moyen d'endiguer la pulsion de mort. motif, le caractère le plus élémentaire de la pulsion de vie et de la pulsion de mort serait la répétition. Phase génitale : l’arrivée de la puberté et de la maturité sexuelle. Aux commencements, il n'y avait que faim et amour (Liebe) (Freud, 1910i/1993, p. 182). Certes la pulsion de mort est difficile à saisir, car elle est presque toujours silencieuse, inaudible. Liaison et dé-liaison, ce sont par ces deux fonctions que pulsions de vie et de mort se distinguent. La pulsion de mort ou Thanatos est un concept développé par Sigmund Freud, qui est né en contraste avec la pulsion de vie ou Eros et qui est défini comme l'impulsion inconsciente et le générateur d'excitation organique (c'est-à-dire une pulsion) qui apparaît comme la recherche de l'être pour retourner au repos absolu de la non . Email : rodolphe@oppenheimer.fr, Rodolphe Oppenheimer Freud ne parle pas de suppression du capital agressif. le « but », c'est-à-dire la satisfaction, permet la suppression de l'excitation à l'origine de la pulsion. Par exemple, on peut ressentir du plaisir en buvant de l’eau après avoir eu soif ; personne ne pourrait dire le contraire, n’est-ce pas ? Eros et Thanatos tel est le nouveau dualisme pulsionnel qui vient se substituer, pour la confusion de tous, à l'ancien dualisme entre les pulsions d'auto-conservations et les pulsions sexuelles qui désignaient l'organisation de la sexualité. On a alors affaire à un instinct de mort somato-psychique (pour bien des « freudiens ») ou à une pulsion visant une hypothétique agressivité à Risque-t-on une dépendance suite à une cure psychanalytique ? La pulsion de mort ou Thanatos est un concept développé par Sigmund Freud, qui naît en opposition à la pulsion de vie ou Eros et se définit comme l'impulsion inconsciente et générateur d'excitation organique (c'est-à-dire une pulsion) qui apparaît comme la recherche de l'être pour revenir au repos absolu de la non-existence. "Pour Freud la pulsion de mort inclut dès le début de la vie pulsions d' agressions , la pulsion de destruction (détruire autrui, leurs actions…) et la pulsion d' emprise (= dominer l'objet par la force pour Freud disait que cela pouvait être associé à ce qu’il définissait comme le “Ça” ou le “Moi”, deux termes sur lesquels nous reviendrons plus loin dans cet article. Cependant, il se charge d’atteindre le plaisir en tenant toujours compte de la réalité. Freud évoque donc la pulsion de mort (« Thanatos », terme qui reste toutefois absent absent du texte freudien lui-même [13]) pour la première fois en 1920 dans Au-delà du principe de plaisir ; selon Pierre Delion, il l'évoque « par la négative » en l'opposant à la pulsion de vie (Éros), il écrit : « L'opposition entre pulsions du Moi (de mort) et pulsions sexuelles (de vie . Pour Freud, l'acquis à par conséquent une valeur supérieure à l'inné, puisque c'est lui qui rend possible la création de la société, de la civilisation. Laplanche et Pontalis recourent à la notion d'étayage, qu'ils estiment être « une conception maîtresse de la conception freudienne de la sexualité »[9]. Michèle Porte cite les ouvrages majeurs permettant de repérer ces trois moments importants de l'évolution de la théorie des pulsions chez Freud : les Trois essais sur la théorie sexuelle (1905); Pour introduire le narcissisme (1914) et les articles métapsychologiques de 1915; enfin Au-delà du principe de plaisir (1920)[8]. Agressivité - Violence - Ambivalence ; pulsion de vie, pulsion de mort. — La . Comment l'interpréter du point de vue de la clinique ? Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression originaire de la violence - étymologiquement « violentia : abus de la force » -, dans sa polysémie, peut s'analyser en termes scientifiques et métapsychologiques. L'analyse du cas Schreber (1911) a en effet amené Freud à observer que l'investissement libidinal du Moi semble « défaire le dualisme pulsionnel » : en prenant pour objet, au lieu des objets extérieurs, le Moi propre, les pulsions d'auto-conservation se révèlent être des pulsions sexuelles qu'on appelle désormais « libido narcissique »[10]. L'exposé de ce que sont ces opposés pour Freud met en lumière qu'ils sont aussi, pour Jung, un point de départ pour une « nouvelle naissance », passage de l'union fusionnelle à la réunification après le morcellement. Dans le premier pas de Freud que représente son écrit de 1905, Trois essais sur la théorie sexuelle, on assiste, selon Michèle Porte, à une décomposition de la pulsion sexuelle en « pulsions partielles élémentaires » en même temps qu'à une démonstration de l'importance de la sexualité infantile[8].

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